Comment peut-on prétendre à la souveraineté du pays tout en soutenant la globalisation promu par l'élite financière ?
Par | Le 06/03/2018 | Commentaires (0)
Les appels au départ de Martine Ouellet à la tête du Bloc québécois se sont multipliés. Après la démission de sept des dix députés — qui sont partis en dénonçant son leadership et la direction dans laquelle elle souhaite mener le parti —, c’était au tour de Gilles Duceppe et d’autres anciens bloquistes de réclamer la démission de la chef. « Un chef qui se voit contesté par 70 % du caucus devrait comprendre le message. Moi, être là, je comprendrais que je n’y ai plus ma place », a déclaré Gilles Duceppe.
Au coeur du débat : l’orientation du Bloc québécois. Le camp de Martine Ouellet milite pour que le parti défende avant tout l’indépendance du Québec à Ottawa. Celui des dissidents prône la tradition, établie sous Gilles Duceppe, d’une défense des intérêts du Québec qui démontrera le bien-fondé de la souveraineté. « Oui, il y a la défense des intérêts du Québec qu’on va poursuivre. Mais il y a aussi la préparation de l’indépendance. Et pour moi, c’était essentiel », affirme Martine Ouellet. Au sujet du discours mettant constamment de l'avant la promotion de l'indépendance du Québec, Martine Ouellet insiste que c'est le mandat qui lui a été confié par les membres du parti.
Les sept députés démissionnaires répètent que le leadership, les orientations et la vision de la chef, centrés uniquement sur l'indépendance, ne servent pas les intérêts du Québec. Mais comment un homme tel que Gilles Duceppe [1] peut-il se prétendre souverainiste, tout en soutenant la mondialisation promue par l'élite financière ? C'est la question que l'on doit se poser.
L'Union Nord-Américaine : la perte de la souveraineté
Après la création du premier bloc de l’Union nord-européenne, la seconde étape ou second bloc du Nouvel Ordre Mondial est l’union du Canada, du Mexique et des Etats-Unis, pour former un seul pays. Cette étape est appelée « Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité ». En mars 2005, le Président Georges Bush, des États-Unis, le Président Vicente Fox, du Mexique, et le Premier Ministre Paul Martin, du Canada, signèrent cet accord. Les 21 et 22 août 2007, le Premier Ministre canadien, Stephen Harper rencontra à Montebello, au Québec, le Président Bush et le Président Felipe Calderon, du Mexique, pour discuter du partenariat en détail.
Ainsi le continent nord-américain sera transformé en un pouvoir mastodonte semblable à l’Union européenne qui, en Europe, cause la disparition de la classe moyenne et une augmentation dramatique du coût de la vie.
Le Pape Jean-Paul II a condamné ce genre de mondialisation quand il a dit aux membres de la fondation pour l’Éthique et l’Économique, le 17 mai 2001 : « Plusieurs admettent aussi que cela ne garantit pas une juste distribution des biens aux citoyens de différents pays. Ce qui arrive, c’est que les richesses produites sont souvent concentrées entre les mains d’un petit groupe de personnes, ce qui affaiblit davantage la souveraineté des États nationaux. Les nations faibles qui sont synonymes de pays les moins développés sont davantage ébranlées par leur manque d’accès au système mondial qui est maintenant gouverné par quelques centres dirigés par un petit nombre d’entreprises privées. Le libre marché, naturellement, est une caractéristique particulière de notre temps. Cependant il y a des besoins humains indispensables qui ne peuvent pas être laissés à la merci du libre-marché au risque d’être mis de côté ».
The Council on Foreign Relations (Conseil des relations internationales)
Le Council on Foreign Relations est un des architectes majeurs du Nouvel Ordre Mondial,[2] un groupe qui promeut la mondialisation dans tout l’univers et qui a des membres de haut rang dans l’ensemble des partis politiques (sa devise est "Ubique", c'est-à-dire "Partout"). Dans leur propre plan présenté en mai 2005, le Council on Foreign Relations donne un compte-rendu intitulé « Construire une communauté nord-américaine » et il déclare: « La recommandation principale du Groupe de travail est d’établir d’ici 2010 une communauté économique et sécuritaire en Amérique du Nord, dont les limites seraient définies par un tarif douanier commun et un périmètre de sécurité externe ».
Un des co-présidents du Groupe de travail, Bill Weld était aussi gouverneur du Massachusetts. Il est pro-avortement et un Républicain libertaire, partisan de l’anarchie.
En d’autres mots, il n’y aurait ni barrières, ni douanes qui resteraient entre les pays, mais il y en aurait seulement dans le périmètre extérieur; l’union des pays deviendrait ainsi l’Union nord-américaine avec les mêmes principes que l’Union européenne.
« Ses limites (de l’Union nord-américaine) seront définies par une barrière douanière commune et un périmètre extérieur de sécurité à l’intérieur duquel la circulation des personnes, des produits et des capitaux sera légale, harmonieuse et sécuritaire. Son but sera de garantir une Amérique du Nord libre, juste et prospère. »
Si le Partenariat pour la sécurité et la prospérité a le pouvoir de contrôler les mouvements du commerce, des investissements, de l’éducation et de la production, alors nous, comme peuples, nous n’aurons rien à dire dans l’administration de nos pays.
Voici un exemple de ce qui arrive dans l’Union européenne, aujourd’hui : quand on a posé des questions au Ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Klaus Kinkel, au sujet du peuple qui n’avait pas désiré le remplacement de leur monnaie nationale par l’Euro, il répondit : « Les politiciens devraient avoir le courage de prendre des décisions… contre la volonté du peuple ». Claude Cheysson, de France, admit que l’Union européenne avait été construite tout simplement en « l’absence de la démocratie ».
Ainsi la démocratie et la souveraineté nationale seront compromises et l’Union nord-américaine introduira l’« Amero » qui sera une monnaie unique sous le modèle de l’Euro. Après l’« Amero », on voudra introduire une société sans papier-monnaie pour les trois nations, et les transactions dans ce système électronique de haute-technologie dévoileraient vos allées et venues ainsi que des informations personnelles.
En 1986, la loi de l’Europe unie était signée dans le but de créer « un territoire sans frontières internes dans lequel la circulation libre des biens, personnes, services et capitaux est assurée selon les clauses de ce Traité ». Le Partenariat pour la sécurité et la prospérité utilise presque les mêmes expressions que la loi de l’Union européenne quand il affirme: « Pour rendre l’Amérique du Nord prospère dans l’avenir, il faut cultiver l’efficacité de la circulation des personnes, des biens et des services qui traversent nos frontières ». Ce plan du Partenariat pour la sécurité et la prospérité n’est pas appuyé ou même bien connu par les citoyens de nos pays; mais il est plutôt secondé et connu par les quelques compagnies mondiales qui en bénéficieront.
En Europe, le coût élevé de la vie provoque la disparition de la classe moyenne. Le Fonds Monétaire International a déclaré que le haut taux de chômage demeure un problème majeur en Europe, spécialement depuis que les systèmes économiques adoptèrent l’union monétaire (l’Euro), le 1er janvier 1999. De la Pologne, il y a eu une immigration massive vers l’Angleterre, au-delà d’un million et demi de Polonais ont traversé les frontières pour aller chercher du travail. Aux Etats-Unis, l’ex-Président Bush avait proposé une politique de « porte ouverte » avec le même scénario pour l’Union nord-américaine.
Alors, qui bénéficiera de cela ? L’élite supérieure qui comprend entre autres : le Council on Foreign Relations, les Bilderbergers, les Illuminati et le Comité des 300. L’Union nord-américaine a été créée en cachette et est déjà en bonne voie d’être mise sur pied avec l’aide de nos représentants et de nos gouvernements élus qui ont recours au Partenariat de la sécurité et la prospérité et à l’Accord du libre-échange nord-américain.
Un des membres du Council on Foreign Relations était Zbigniew Brzezinski qui a écrit un livre intitulé « Technotronic Era » (L’ère de la technotronique). Il échangeait des vues sur différentes manières de contrôler les Etats-Unis et finalement le monde entier via les Nations-Unies. Ses sources ne sont rien d’autre que le plan du « Comité des 300 » pour une domination mondiale. Brzezinski remplissait alors le rôle de Conseiller de la Sécurité Nationale auprès du Président Jimmy Carter et il était un membre important du « Comité des 300 » et du « Council on Foreign Relations ».
Plusieurs d’entre nous croyaient que notre gouvernement ne pouvait pas envisager une telle union des pays en un seul gouvernement, mais maintenant cela devient rapidement une réalité et nous ne pouvons pas ignorer plus longtemps les preuves que nous avons sous les yeux. Le Docteur Itmar Issing, un des dirigeants de la Banque centrale européenne, a dit que « dans tous les pays où l’Euro a remplacé la monnaie nationale, ils ont cessé d’exister comme territoires séparés. Il n’y a plus d’Allemagne ni de France ni de Belgique. C’est tout simplement l’Europe ».
Ces hommes ont alors en main les moyens pour transformer un Etat qu’ils trouvent non conforme à l’Union.
Le rapport du Council on Foreign Relations « Building a North American Community » (Construire une Communauté nord-américaine), continue : « Bien que chaque pays doive retenir son droit d’imposer et de maintenir des règlements uniques, conformes à ses priorités nationales et au niveau des revenus, les trois pays devraient s’efforcer de faire converger leurs réglementations ».
« Les trois dirigeants ont souligné l’importance d’aborder cette question au sommet du mois de mars 2005, au Texas. Le Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité qu’ils ont signé, reconnaît la nécessité de se concentrer davantage sur le développement de la force économique du continent en plus d’assurer la sécurité. A cette fin, il met beaucoup d’emphase sur les questions de réglementation. Les cadres supérieurs des trois pays ont mis sur pied une série de groupes de travail dirigés par des ministres désignés du Cabinet. Ces groupes de travail ont pour mandat de produire un plan d’affaire pour approbation par les chefs de gouvernements dans les 90 jours, avant la fin du mois de juin 2005 et de faire des comptes-rendus réguliers par la suite. »
Les recommandations de ce Groupe de travail furent publiées en 2005, mais à peu près aucune mention n’en fut faite dans les médias. C’est ainsi que les promoteurs de l’Union nord-américaine gardent la population dans l’ignorance de leurs intrigues.
Dans un rapport daté du 24 mai 2007 provenant de Washington, nous avons appris par le Centre des Études stratégiques et internationales que le rapport final des plans pour l’Union nord-américaine devait être soumis au Congrès en septembre 2007.
Pour ceux qui ne le savent pas, l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) a été créé pour promouvoir les objectifs de l’Union nord-américaine. L’économie mexicaine est contrôlée par l’Accord de libre-échange nord-américain. Les Mexicains cherchent des emplois en dehors de leur pays comme cela arrive dans l’Union européenne. Récemment un témoignage d’un immigrant mexicain, de Cancun, a été publié dans un journal en vue: « Si c’était vrai que le libre échange est bon pour le Mexique, nous ne serions pas ici ».
Loi de l’Insurrection
Le Président Bush a signé une loi en novembre 2006 qui permet au Président actuel des Etats-Unis d’imposer la loi martiale. La révision de Insurrection Act (Loi de l’Insurrection) permet maintenant au Président des Etats-Unis de déclarer l’état d‘urgence publique, de stationner des troupes partout en Amérique et de mobiliser les soldats de la Garde nationale sans le consentement ni l’approbation des autorités locales avec l’intention ou le dessein de supprimer le désordre public.
Un Partenariat tripartite permettra aussi à deux pays de faire avancer les questions débattues, (contestées, discutées) telles que l’euthanasie, le mariage de même sexe, et de créer un climat qui incitera le troisième pays à accepter cela plus tard. Un exemple classique de l’influence de l’Union européenne sur la question de l’avortement est le récent conflit de l’Union européenne avec la Pologne à l’occasion du congrès mondial des familles parce que celle-ci s’opposait à l’avortement.
L’Élite mondiale veut enlever toutes les frontières entre les pays dans le but de faciliter les échanges, etc. Le 13 novembre 1993, le Président Bill Clinton a dit que l’Accord de libre-échange nord-américain s’étendrait rapidement et engloberait non seulement le Mexique mais aussi le reste de l’Amérique latine. A cause de l’effondrement économique, plusieurs pays de l’Amérique du sud, tels que l’Équateur, El Salvador, le Panama et les Iles Vierges Britanniques ont été forcés de remplacer leur monnaie souveraine pour le dollar américain qui les met déjà sous le contrôle des banquiers internationaux. La nouvelle étape sera le dollar « Amero ». Les autres nations ont réussi à garder leur monnaie mais elles luttent économiquement.
La solution proposée par Bush et les banquiers internationaux est d’exhorter le Congrès à établir une loi pour l’Accord de libre-échange de l’Amérique centrale. Ensemble, l’Accord de libre-échange de l’Amérique centrale et l’Accord de libre-échange nord-américain créeraient un immense bloc économique par l’union des Amériques, une Union américaine qui nous conduirait dans la voie du Gouvernement Mondial. L’administration Bush visait aussi le Moyen-Orient comme nouveau continent dans le développement démocratique. Cela signifie le groupement des pays soi-disant libérés du Moyen-Orient conformément à l’Accord du libre-échange du Moyen-Orient qui a été proposé et approuvé par le Congrès des États-Unis en 2003.
Tous ces nouveaux droits humains sont appuyés par la Constitution mondiale des Nations unies qui l’emporte sur notre constitution. Il nous suffit de regarder ce qui arrive en Europe, où la situation s’aggrave chaque année dans chaque pays forcé d’accepter la culture de mort par l’avortement, l’euthanasie, etc. Informons-nous nous-mêmes de cette question et transmettons le message à tous ceux qui nous entourent. Les vrais patriotes doivent connaître ce qui arrive avant qu’il soit trop tard de faire quelque chose à ce sujet. La souveraineté nationale de notre pays est en jeu. Soit que nous entrions dans le nouveau centenaire avec un État policier mondial électronique ou que nous y entrions comme êtres humains libres. Tout dépend de l’engagement que nous prenons actuellement. Prévenir c’est prémunir. Faites-vous un devoir d'informer la population et alerter les citoyens du complot secret du « Council on Foreign Relations », du « Comité des 300 » et des Illuminati.
Références :
- Jeune, Gilles Duceppe s'intéresse au communisme, devenant membre actif du Parti communiste ouvrier (PCO). Il entame ensuite une carrière de négociateur pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
- Il est à noter que le Parti Québécois, supposément souverainiste, est un membre OSBL du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).
- Hélène Buzzetti et Marie Vastel : Martine Ouellet doit partir, dit Gilles Duceppe. Le Devoir, 1 mars 2018.
- Gilles Duceppe, Pierre Paquette : Plus que jamais, le Québec a besoin d’une voix forte à Ottawa. Le Devoir, 2 mars 2018.
- Ugo Giguère et Vicky Fragasso-Marquis : Martine Ouellet s'accroche et tend la main. La Voix de l'Est, 3 mars 2018.
- Pierre Marchildon : L'Union Nord-Américaine. Une Police d'État électronique mondial — Nouvel Ordre mondial. Vers Demain, 1 janvier 2009.