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Communiqué officiel du 11 novembre 2017 des généraux français Christian Piquemal et Antoine Martinez
Par | Le 19/12/2017 | Commentaires (0)
Communiqué du 11 novembre 2017 des généraux Christian Piquemal et Antoine Martinez : Le rôle noble du politique et donc sa responsabilité première est d'assurer la sécurité et la protection de la nation dont il conduit la destinée. Cela consiste à garantir par tous les moyens la protection à l'extérieur et la concorde à l'intérieur.
Or, force est de constater, qu'en raison du laxisme, du manque de clairvoyance, de l'absence de vision, de la collaboration avec une idéologie mortifère, du déni de réalité manifestés par nos élites politiques depuis plusieurs décennies, ce rôle protecteur de la collectivité n'est plus assuré. Il faut bien reconnaître que depuis trop longtemps non seulement l'Etat néglige la première de ses missions régaliennes, mais il malmène, voire trahit – et cela s'est accéléré ces dernières années – l'âme de la France sérieusement menacée car aujourd'hui défigurée et martyrisée.
Les État généraux sur la réforme des institutions démocratiques au Québec
Par | Le 25/06/2017 | Dans Démocratie | Commentaires (0)
[Un article écrit par Francis Berthelot] — Le Gouvernement du Québec a ouvert, en 2002, un grand chantier visant à revoir et réformer les institutions démocratiques au Québec. Cette initiative a été en partie le résultat de la volonté du premier ministre Bernard Landry d’entamer une réflexion sur les moyens qui pourraient être mis de l’avant pour donner plus de pouvoir aux citoyens et citoyennes. Cette volonté s’est cristallisée en la production du document de réflexion populaire Le pouvoir aux citoyens et aux citoyennes (Charbonneau, 2002) qui, pour sa part, a fourni des pistes d’investigation au Comité directeur des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques.
Ce Comité directeur eut le mandat de recueillir, via une vaste consultation populaire, les opinions et les attentes des citoyens et citoyennes du Québec vis-à-vis de leurs institutions démocratiques. Voilà le point de départ : comme « la démocratie n’est aujourd’hui, nulle part un processus achevé » (Breton, 2006 : 15), la stabilité et l’efficacité dont semble jouir le système politique québécois ne signifient pas nécessairement qu’il est exempt de toute critique visant son amélioration. Bien au contraire, on constate que plusieurs interrogations – concernant par exemple la place des jeunes et des femmes en politique, des limites de la démocratie uniquement représentative ou de la participation des nations autochtones dans le processus de gouvernance de l’État – subsistent dans les débats traitant de la perception des Québécois vis-à-vis de leur place dans le processus démocratique de leur province ou de leur région.