Monétaire
Le Crédit Social en tant que solution économique au sein d'un Québec souverain
Par | Le 02/06/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
Contrairement à une idée trop répandue au Canada, le Crédit Social n'est nullement un parti politique. Le Crédit Social est une doctrine, un ensemble de principes énoncés pour la première fois par le major et ingénieur Clifford Hugh Douglas, en 1918.
La mise en application de ces principes ferait l'organisme économique et social atteindre efficacement sa fin propre, qui est le service des besoins humains.
Le Crédit Social ne créerait ni les biens ni les besoins, mais il éliminerait tout obstacle artificiel entre les deux, entre la production et la consommation, entre le blé dans les silos et le pain sur la table. L'obstacle aujourd'hui, au moins dans les pays évolués, est purement d'ordre financier — un obstacle d'argent. Or, le système financier n'émane ni de Dieu ni de la nature. Établi par des hommes, il peut être ajusté pour servir les hommes et non plus pour leur créer des difficultés.
La monnaie locale — Un complément au système monétaire inflationniste actuel
Par | Le 29/05/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
Une monnaie locale est, en sciences économiques, une monnaie non soutenue par un gouvernement national (qui n'a pas nécessairement cours légal), et destinée à n'être échangée que dans une zone restreinte. Les monnaies de ce type sont également appelées monnaies complémentaires. Elles prennent de nombreuses formes, aussi bien matérielles que virtuelles. Parler de monnaie locale, c'est s'inscrire dans un discours économique particulier. Il en existe plusieurs milliers dans le monde et plusieurs dizaines en France (Sol-violette à Toulouse, Stück à Strasbourg, etc.).
La banque libre est l'environnement économique des monnaies locales. Les monnaies locales les plus connues de l'ère moderne sont les jetons de salaire émis par des entreprises pour payer les travailleurs, et les jetons de certains commerces pour favoriser la loyauté de leurs clients. Au dix-neuvième siècle et au début du vingtième, les défaillances des banques nationales durant les crises ont fréquemment créé une forte demande de liquidités, à laquelle satisfaisaient les monnaies de nécessité créées par les chambres de commerce, des municipalités, des entreprises et des commerçants. Ces monnaies étaient généralement destinées à être rachetées en monnaie nationale à une date ultérieure.
Publié par Louis Even en févier 1939. « Qui sont les vrais Maîtres du Monde? » [2/2]
Par | Le 14/05/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
[Louis Even, janvier 1939] — Dans l’article précédent, nous donnions une esquisse de l’emprise de la finance internationale sur la civilisation de deux continents au cours des deux cent cinquante dernières années. Nous notions en passant l’action remarquable de Lincoln pour affranchir l’Amérique d’un joug dont il comprenait toute la hideur (horreur). À nulle époque peut-être, dans le passé, les financiers internationaux ne trouvèrent-ils leur monopole aussi directement menacé, et quelques documents contemporains nous renseignent sur leurs activités en même temps que sur l’esprit qui les a toujours animés.
Le billet de 5 dollars émis sous Lincoln en 1861.
Banque du Canada — Pierre Elliott Trudeau et la Grande Trahison de 1974
Par | Le 04/05/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
DÉPOSSESSION DU CANADA [Poste de veille] — En 1974, Pierre Elliott Trudeau a délégué la souveraineté monétaire du Canada à un groupe de banquiers privés internationaux. Entre la création de la Banque centrale du Canada, en 1938, et l'année 1974, le gouvernement canadien empruntait à sa propre banque centrale — une banque publique. La dette était virtuellement sans intérêt, puisque le gouvernement est propriétaire de la banque. Mais depuis 1974, le Canada emprunte auprès de banquiers privés internationaux. Cette année-là, le Comité de Bâle a été créé par les gouverneurs des banques centrales du « groupe des Dix » (G10).
La loi Rothschild — La Banque du Canada accomplit mal sa fonction
Par | Le 03/05/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
« Parce que l'argent donne droit aux produits de tout le monde, il ne peut être justifiablement émis par un individu ou des compagnies privées. Ce serait s'attribuer le droit de disposer des produits des autres. Il faut pourtant bien que l'argent nouveau commence quelque part... L'argent nouveau, les augmentations du volume monétaire ne peuvent venir d'autre source que de la société elle-même, par l'intermédiaire d'un organisme établi pour accomplir cette fonction au nom de la société. » — Louis Even
Cet organisme pourrait très bien être la Banque du Canada, la banque centrale du pays; il suffit de lui en donner l'ordre. La Banque du Canada a été créée en 1934 par une loi du gouvernement canadien. Depuis 1938, le gouvernement canadien détient 100% du capital-action de la Banque du Canada. De tous les pays du G-8, c'est la seule banque centrale qui n'appartient pas à des intérêts privés.
La Loi de la Banque du Canada est révisée à tous les dix ans, sa dernière version remonte au 16 décembre 2014. On peut y lire un résumé de ses fonctions dans son préambule :
« Il est opportun d’instituer une banque centrale pour réglementer le crédit et la monnaie dans l’intérêt de la vie économique de la nation, pour contrôler et protéger la valeur de la monnaie nationale sur les marchés internationaux, pour atténuer, autant que possible par l’action monétaire, les fluctuations du niveau général de la production, du commerce, des prix et de l’emploi, et de façon générale pour favoriser la prospérité économique et financière du Canada ».