ouvrage
Georges Lachaud: les minorités gouvernent grâce aux divisions de la majorité (1875)
Par | Le 30/07/2017 | Dans Démocratie | Commentaires (0)
Voici un extrait tiré de la préface de l'ouvrage intitulé « Essai sur la Dictature », écrit et publié en 1875 par l'homme de loi, romancier et écrivain politique Georges Lachaud (Amyot Libraire-Éditeur). Cet extrait et cet ouvrage se juxtaposent en partie à notre époque actuelle et, en quelque sorte, aux objectifs que se donnent le Mouvement républicain du Québec.
L'avènement de la démocratie, dans son sens rigoureux, n'est autre chose que le succès de la revendication plus ou moins brutale de la majorité contre la minorité. Mais pour juger si ce succès est prochain, il faut se demander sur quelles bases la minorités ont pu de tous temps asseoir leur prépondérance.
Comment les classes nobiliaires, militaires ou simplement riches sont-elles parvenues non-seulement à soumettre (ce qui est possible, grâce à la supériorité d'armement), mais encore à subjuguer les classes inférieures ? En mettant en pratique la maxime : Diviser pour régner.
Il n'est pas un politique qui n'est exprimé, sous une forme ou sous une autre, cette règle indispensable à toute minorité pour réduire une majorité. Tous les rois, tous les ministres habiles, tous les capitaines, tous les conquérants ont appliqué cette maxime ; les penseurs qui viennent après les hommes d'action et étudient leurs actes l'ont énoncée, mais il ne l'ont pas inventée.
Un Québec indépendant serait viable sur le plan des finances publiques
Par | Le 05/03/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
Un Québec indépendant serait viable sur le plan des finances publiques, indique l’ouvrage « Finances d’un Québec indépendant ».
Le document réalisé par l’auteur Maxime Duchesne soutient que le Québec est en meilleure posture financièrement pour réaliser son indépendance qu’il ne l’était en 1980 et 1995, lors de la tenue des référendums. L’étude en arrive à cette conclusion malgré la diminution du poids économique du Québec dans la fédération canadienne et le vieillissement de la population de la province.
Maxime Duchesne a écrit que: « la somme des principaux transferts du gouvernement fédéral au Québec est plus élevée que ne le justifierait le poids démographique de l’État, ce déséquilibre est compensé par le fait que les dépenses reliées aux autres charges de programmes et aux autres paiements de transferts au Québec sont nettement sous le poids économique et démographique du Québec ».