Le Mouvement républicain du Québec joint ses efforts au parti politique Stram Kurs fondé par Rasmus Paludan, au Danemark

Cher M. Boulianne,

Merci beaucoup de m'écrire.

J'ai suivi ce qui se passe au Canada et je crois que c'est très grave et que nous faisons face à des difficultés semblables. Même si vous êtes pire au Canada en ce moment à cause de votre premier ministre actuel. J'ai aussi eu le plaisir de visiter le Québec pendant une semaine en 2015, où je suis resté à Montréal et dans la ville de Québec.

Je crois qu'une coopération entre nous apportera des avantages mutuels.

Cordialement,

Rasmus Paludan
Le chef du parti

Stram Kurs
www.stramkurs.dk

La base philosophique est l'utilitarisme non nationaliste.

Cela décrit le parti comme "autant de bonheur que possible des Danois ethniques".

Le parti cherche à mettre en œuvre cette philosophie dans ses deux piliers politiques :

1. Le pilier d'identité

La politique d'identité se concentre sur le groupe, dans ce cas, les Danois qui ont une communauté ethnique, culturelle, religieuse, linguistique et normative. La politique dérivant de ce pilier concerne donc des mesures qui maintiendront et amélioreront l'homogénéité nationale. Les mots-clés sont le sens communautaire et la cohésion non nationaliste. La grande majorité des résidents au Danemark doivent être des Danois qui, ethniquement, linguistiquement, religieusement, culturellement et normativement, professent des valeurs identiques ou apparentées.

2. Le pilier libertaire

Le libertarianisme est la direction politique qui met radicalement en lumière la liberté et les droits de l'individu. La taille de l'État et l'intervention contre le développement par le citoyen de sa liberté individuelle doivent être limitées autant que possible. Au plus près, la colonne libertaire doit être interprétée en conjonction avec la colonne d'identification. Nous considérons comme une condition préalable au libertarianisme au Danemark que l'homogénéité non nationale ait été restaurée. Ce n'est que lorsqu'il y a une cohésion identique que la liberté peut être florissante et que le pouvoir de l'État diminue.

« La Constitution stipule qu'il y a la liberté de religion tant qu'aucune violence n'est exercée. Je crois que l'Islam ne remplit pas cette condition. Je crois que l'Islam et les Musulmans exercent la violence en rapport avec leur religion, donc je ne pense pas que mon but de sortir l'Islam du Danemark exige un changement de loi ; Je pense que vous devez gérer la loi plus correctement », dit Rasmus Paludan, qui veut installer le parti au parlement.

La Reine Margrethe II du Danemark livre ses réflexions sur l’immigration dans son livre « De Dybeste Rödder » (« Les racines les plus profondes ») : « Nous pensions que les choses se feraient d’elles-mêmes. Que si vous marchiez dans les rues de Copenhague, buviez de l’eau municipale et montiez dans le bus municipal, vous seriez bientôt devenu un Danois. C’était si évident pour nous que nous avons pensé que cela devait l’être aussi pour ceux qui se sont installés et ont vécu ici. Il n’en a pas été ainsi ». Il y a comme une légère amertume dans les mots de la Reine, de celle qui dans les années 80, fustigeait certains de ses sujets pour leur frilosité à l’égard des immigrés. Et pour se rattraper, elle enfonce le clou : « Ce n’est pas une loi de la nature, on ne devient pas danois en vivant au Danemark. Ce n’est pas systématique » (Réinformation, 25 octobre 2016). 

Rasmus Paludan est un avocat danois, journaliste communautaire et journaliste. En tant qu'avocat de la défense, il a mené une série de procès sur les libertés des citoyens. En tant que défenseur social, il a prononcé la liberté de parole étendue et contre l'immigration de masse.

Paludan est devenu un étudiant de Helsingør Gymnasium en 2000 et cand.jur. de l'Université de Copenhague en 2008. Il a travaillé dans son étude pour Kromann Reumert en 2004, et la Cour pénale internationale en 2005. Il est devenu avocat en 2014 et est admis à la Haute Cour. Paludan dirige un cabinet d'avocats indépendant avec des bureaux dans le South Harbour, qui a été victime de vandalisme le 2 décembre 2016.

À l'automne 2014, Paludan a lancé la « carte rouge », une carte en plastique dans un format de carte de crédit, sur laquelle le titulaire peut entrer son nom, sa date de naissance et son adresse. Rasmus Paludan a exhorté les gens à fuir la police après avoir remis la carte à la police. Il s'est référé à l'article 750 du Code de procédure pénale, qui stipule que le citoyen n'est pas obligé de parler à la police, mais seulement d'indiquer son nom, sa date de naissance et son adresse.

Paludan a défendu le militant de la liberté Lars Kragh Andersen au Conseil municipal de Copenhague en avril 2016, où Lars Kragh Andersen, entre autres, a été accusé d'avoir publié des numéros personnels appartenant à l'époque au Premier ministre Helle Thorning-Schmidt et au ministre de la Défense Nicolai Wammen. En outre, il a été accusé d'honneur en désignant les policiers comme des « ceintures de pénis » et des « planteurs » se référant aux visites de la police par des citoyens et à la saisie de cannabis.

Le 23 Février 2017, il est apparu qu'un homme Nordjysk 42 ans, qui a été le premier en 46 ans à être accusé de blasphème — il avait brûlé un Coran dans son jardin et publié la vidéo de la combustion sur Facebook — avait choisi Rasmus Paludan comme son défenseur. Rasmus Paludan a déclaré que l'action de l'homme était légale et d'autodéfense.

Rasmus Paludan a lancé le site Web www.kriminelle.dk en 2007, où il a publié une photo de cyclistes et de piétons qui enfreignent les lois de la circulation routière, par exemple en faisant du vélo sur le trottoir ou face à un feu rouge. Il a dit qu'il l'avait fait pour réduire le nombre de personnes tuées dans les embouteillages et pour faire réfléchir les gens.

Rasmus Paludan a présenté le Mouvement de juin au Parlement européen en 2009, mais personne du mouvement n'a été choisi.

Le 4 janvier 2017, Rasmus Paludan — auparavant membre de la gauche — a annoncé qu'il était maintenant membre de New Citizenship. Le 28 janvier 2017, New Borgerliga a fait de lui un candidat pour la représentation des citoyens de Copenhague. Le 10 février 2017 Rasmus Paludan a annoncé qu'il avait changé de parti pour la Société danoise. Le 10 janvier 2017, il a déclaré dans l'émission AK 24sy sur Radio24Syv que tous ceux qui le connaissaient savaient qu'il était « hors catégorie ».

Le 1er octobre 2016, Rasmus Paludan a prononcé un discours lors d'une manifestation organisée par l'Association pour la liberté. Il a également pris la parole lors d'une manifestation contre Hizb ut-Tahrir le 6 novembre 2016 à Nørrebro. Le 17 décembre 2016, à Sankt Hans Torv, il s'est prononcé contre la violence politique. Rasmus Paludan est membre du conseil d'administration et avocat de l'association.

En janvier 2017, Rasmus Paludan a fondé la chaîne de télévision « Freedom Voice », composée d'un site internet et d'une chaîne sur YouTube. Il a été annoncé que la chaîne était enregistrée auprès du Bureau de Presse. La première diffusion a été une longue interview avec Kim Møller, fondateur d'Uriasposten.

La deuxième diffusion était un reportage de Folkets Hus à Nørrebro, où Rasmus Paludan avec un cameraman et un garde du corps s'est rencontré le 25 janvier 2017 pour interviewer des participants dans "Venstreradikalt Stormøde". Parlant de "résistance militante", Rasmus Paludan a été attaqué par des membres autonomes et des membres de la bande avant le début de la réunion. Il a dû fuir. La police de Copenhague a ordonné à Rasmus Paludan de ne pas approcher la Maison du Peuple pendant les 12 heures suivantes pour des raisons de sécurité.

Le 29 janvier 2017, Rasmus Paludan a fait un reportage à partir du parc Mjølner. Cette fois avec des "mesures de sécurité" non spécifiées.

Le cabinet d'avocats Rasmus Paludan a été victime de vandalisme le 2 décembre 2016. Les auteurs inconnus ont brisé une vitre et ont jeté un rideau de poudre dans le bureau. L'obturateur à poudre a été serré avec du ruban adhésif de façon à ce qu'il soit sûr de pulvériser une épaisse couche de poudre dans tout le bureau. Sur la façade du bureau, des auteurs inconnus avaient écrit "Fuck Pegida", qui faisait référence au nom de « Liberté » précédemment utilisé. Rasmus Paludan a dit qu'il a soupçonné l'action antifasciste de se tenir derrière l'armée.

Le 17 décembre 2016, Rasmus Paludan a prononcé un discours contre la violence politique sur Saint Hans Torv, quand il a été poignardé et interrompu dans son discours par un meurtrier de gauche. Le 3 janvier 2017, Rasmus a raconté à Paludan le crime dont lui et d'autres personnes en liberté étaient exposés. Il a dit qu'il pensait que le réseau Redox collaborait avec ces criminels.