Dessous
Diffamation : Les plates excuses du Devoir. Les dessous fumants d’une vile manoeuvre
Par | Le 10/06/2017 | Dans Presse et Médias | Commentaires (0)
[Richard LE HIR] — Pris en flagrant délit de diffamation sans justification pour avoir associé le soussigné à l’extrême-droite à titre de « porte-étendard » dans un article publié mercredi, Le Devoir, en conformité avec les exigences de la Loi de la presse, publie ce matin le rectificatif suivant :
« Rectificatif
9 juin 2017Le Devoir a publié sur ses plateformes numériques, le mercredi 7 juin, une photo de l’ex-ministre péquiste Richard Le Hir pour illustrer sa participation à une conférence au collège de Maisonneuve. Malheureusement, la combinaison du titre de l’article et de la photo pouvait laisser croire qu’il était un porte-étendard de l’extrême droite. Ce n’était pas notre intention. Nous nous en excusons ».
Scandale au Canada - Le rapatriement de la Constitution de 1982 était-il un coup d'État?
Par | Le 07/03/2017 | Dans Constitution | Commentaires (0)
Pierre Elliott Trudeau vouait une reconnaissance sans borne à Margaret Thatcher qui a été pour lui une précieuse alliée dans le coup d'État qu'a représenté le rapatriement de la constitution canadienne au début des années 80, écrit l'historien Frédéric Bastien. Coup du hasard, son livre, La Bataille de Londres. Dessous, secrets et coulisses du rapatriement constitutionnel est paru quelques heures après le décès de l'ancienne première ministre britannique.
Pour celui qui a consacré huit ans de sa vie à des demandes d'accès à l'information auprès d'Ottawa et de Londres et qui a fouillé maintes archives, aucun doute possible: ce rapatriement de la constitution canadienne a été un coup d'État rendu possible par deux juges de la Cour suprême, Willard Estey et Bora Laskin. Le premier, écrit Bastien, a secrètement avisé les Britanniques, à l'automne 1980, que la Cour suprême se saisirait certainement de la question constitutionnelle. Le second, Laskin, est intervenu à maintes reprises dans le processus politique pour inciter le gouvernement à saisir la Cour suprême du dossier constitutionnel. Ensuite, il a informé les instances politiques des tractations entre juges.