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La liberté de la presse et la liberté d'expression sont en chute libre au Canada depuis l'élection de Justin Trudeau en 2015
Par | Le 29/03/2018 | Commentaires (0)
Le Premier ministre Justin Trudeau se présente comme un farouche défenseur d’une « presse libre ». Pourtant, au cours de l’année écoulée, cet engagement est resté lettre morte. Au Canada, malgré la Constitution de 1982 qui garantit la liberté de la presse, la situation des journalistes atteste dans les faits d’une réalité très différente. Par exemple, plusieurs professionnels des médias ont été placés sous surveillance policière au Québec dans le cadre d’une enquête sur d’autres policiers. Un journaliste de Vice a pour sa part dû faire appel d’une décision de justice l’obligeant à remettre à la gendarmerie royale l’intégralité de ses communications avec une de ses sources. Un autre, travaillant lui pour TheIndependent.ca, encourt 10 ans de prison pour avoir couvert des manifestations dénonçant un projet hydroélectrique. Les journalistes de ce pays ne sont protégés par aucune « loi bouclier » (shield law). De plus, sous couvert de sécurité nationale, certaines législations, telles que le controversé projet de loi anti-terroriste C-51, se révèlent nuisibles à la liberté d’expression sur Internet.