République
Nos politiciens québécois devront-ils faire des excuses auprès de Marine Le Pen ?
Par | Le 25/04/2017 | Dans Politique internationale | Commentaires (0)
À moins de 15 jours du 2e tour à l'élection présidentielle en France durant lequel Marine Le Pen pourrait bien devenir la Présidente de la République française, il est temps de faire le bilan sur l'accueil déplorable que lui réserva en 2016 la caste politique lors de son voyage en sol québécois et canadien.
En mars 2016, en visite au Québec, les principaux partis politiques la boudèrent avec mépris. Alors que Marine Le Pen passait la semaine au Canada, dans le cadre de la visite de la Commission du commerce international du Parlement européen dont elle est membre, la majorité des politiciens québécois refusèrent de la rencontrer : Philippe Couillard, François Legault, Pierre Karl Péladeau.
Le député péquiste Bernard Drainville eut l'outrecuidance de dire : « Elle devrait débarquer de l'avion et rembarquer illico, retourner chez elle ». Bien qu'il admette que ses idéologies soient opposées aux siennes, Amir Khadir s'est dit prêt pour sa part à s'asseoir avec la présidente du Front national, ajoutant : « Comprenez-moi bien, c'est par humanisme que je me suis offert » (SIC!).
Le drapeau de la République islamique du Pakistan a flotté à l’Assemblée nationale alors qu'elle est dénudée de son fleurdelisé
Par | Le 13/04/2017 | Dans Politique québécoise | Commentaires (0)
Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) déplore que la tour centrale de l’Assemblée nationale soit dénudée du drapeau québécois depuis le 5 février dernier, comme nous l’apprend l’article du Soleil paru le 12 avril dernier. Il nous apparaît inacceptable que le fleurdelisé ne flotte pas en cet endroit hautement symbolique, soit au cœur de l’État québécois, pour une si longue période de temps. En foi de quoi, le MNQ exhorte les autorités en place à rectifier la situation dans les plus brefs délais.
De son côté, l’Assemblée rapporte que le mécanisme permettant de hisser le fleurdelisé serait brisé et qu’en raison des travaux de construction du pavillon d’accueil, il serait impossible de pouvoir réparer ledit mât avant l’été 2017. En attendant, on a placé le drapeau sur une autre tour de l’Assemblée.
Le drapeau de la République islamique du Pakistan a flotté aujourd'hui sur une tour de l'hôtel du Parlement, à Québec
Par | Le 11/04/2017 | Dans Droits de la personne | Commentaires (0)
Le drapeau de la République islamique du Pakistan a flotté aujourd'hui sur une tour de l'hôtel du Parlement, à Québec. Le président de l'assemblée nationale, Jacques Chagnon, a ouvert les débats en disant, à 14h : "Et j'ai également le plaisir de souligner la présence du consul général de la République islamique du Pakistan à Montréal, M. Muhammad Aamer, à l'occasion de sa visite de prise de poste". Comment d'un côté le gouvernement du Québec peut-il faire honneur à un État qui entretient des relations aussi ambigües avec le terrorisme et qui tolère pernicieusement la maltraitance et le meurtre des femmes à travers le crime d'honneur, alors que de l'autre côté il insulte de plein fouet son propre peuple en hissant au sommet de son parlement l'étendard islamique du Pakistan ? Quel est donc l'objectif du gouvernement Couillard, sinon celui de provoquer la colère dans la population québécoise ?
La rébellion, la déclaration d'indépendance et la république du Bas-Canada
Par | Le 05/04/2017 | Dans Constitution | Commentaires (0)
La République du Bas-Canada fut une république éphémère autoproclamée dans la foulée des rébellions de 1837-1838 et qui correspond actuellement à la partie méridionale du Québec. La déconfiture de la Rébellion n'a jamais permis l'établissement réel de cet État.
Colonie britannique depuis 1763, la province de Québec fut séparée en deux colonies distinctes en 1791 : la Province du Bas-Canada, principalement peuplée par des descendants français et la Province du Haut-Canada, principalement peuplée de colons britanniques et de loyalistes américains ayant fui la révolution. Chaque entité étant dotée d'une assemblée élue.
Les francophones, qui sont majoritaires au Bas-Canada, ont l'espoir de pouvoir prendre en main les décisions importantes. Toutefois, de graves mécontentements émergent rapidement car l'assemblée est réduite à un rôle esthétique, tous les pouvoirs importants étant concentrés entre les mains d'un gouverneur nommé par Londres, lequel comprend mal les intérêts du peuple du Bas-Canada qui sont souvent opposés à ceux des Britanniques.