Robert Leduc — « J’y étais à ce colloque du Mouvement Républicain du Québec »
Par | Le 21/06/2017 | Commentaires (0) | Événements
[Un commentaire écrit par Robert Leduc] — J’y étais à ce colloque du Mouvement Républicain du Québec. Tsé, ce colloque accusé dans Le Devoir (qui s’est excusé) et par un groupe d’extrême-gauche (que je ne nommerai même pas) [1] d'être un rassemblement d’extrême-droite… Tellement que le cégep de Maisonneuve a finalement annulé la location prévue de son auditorium aux organisateurs du colloque qui a dû se tenir à Vaudreuil-Dorion, dans le plus grand des secrets. La Meute [2], qui n'avait rien à voir avec l'événement au départ a finalement pris le contrat d'assurer la sécurité qui n'avait rien d'un rassemblement de criminels dangereux. Et je leur dit bravo. Tant qu'il y aura des groupes intimidants, nous aurons besoin de nous faire protéger.
Et malgré tout, il y a longtemps que je n'avais pas vu autant de sourire dans une même journée. Merci aux organisateurs.
Le MRQ est un mouvement avec lequel je n’avais aucune affiliation particulière. J’étais simplement venu entendre ce que d’autres avaient à dire sur un sujet qui me passionne, c’est-à-dire les Intérêts Supérieurs du Québec. Avant ce jour, je ne ‘connaissais’ que trois des dix conférenciers qui sont venus nous parler samedi. Dont mon chou-chou, Jean Jacques Nantel (il n’est finalement venu que neuf conférenciers, pour des causes de maladie, pas pour les menaces).
À mon avis, il y a eu deux discours plus à droite. Mais rien d’extrême. Rien qui prône la violence. Les autres discours dénonçaient plutôt le néo-libéralisme et le néo-colonialisme comme moteur économique, qui sévit au Québec et à peu près partout dans le monde. On y a parlé de la baisse du droit de liberté d’expression au Canada depuis quelques années. De fierté nationale par le biais des sports. De Constitution. De la loi 99. Des régimes corrompus qui mènent toujours à des régimes totalitaire.
L’événement a été filmé. Et c’est la meilleure chose que les organisateurs du MRQ auraient pu faire. Les gens pourront juger par eux-même et constater qu’il n’y avait là pas grand chose à faire peur.
Ceux qui me connaissent savent que je suis très loin de l’extrême-droite. Mais je ne suis pas de l’extrême-gauche non plus. Ni de droite, ni de gauche. Je me dis plutôt au centre. Et j’ai toujours été comme ça. Puisque, c’est aussi ça la vie. Le Ying et le Yang. Il y a du bon des deux côtés. Ce sont toujours les extrêmes qui font tout dérailler, bien qu'ils soient le plus souvent qu'une poignée de crétins.
Perso, je dois toujours écouter les deux versions d’une même histoire, sinon je la considère comme incomplète. Je m’intéresse à toutes les franges de la société. Et même que, si après mûre réflexion, je considère que vous avez raison, je me convertirai à votre façon de penser. Je ne suis pas influençable. Et ce n’est pas une marque de faiblesse que de reconnaître que d’autres peuvent avoir raison. C’est de l’Ouverture et c’est une force incroyable. Autant pour l’humain en tant qu’individu que pour l’humanité en tant qu’entité. À mon avis.
J’ai déjà dit, en parlant de cet événement et bien avant d’y assister, qu’il rassemblait des gens... plutôt de droite, mais que toute droite n’était pas non plus extrême. J’ai constaté samedi, que l’on ne pouvait surtout pas qualifier ce colloque de rassemblement d’extrême-droite. Ni même de droite. Il y en avait pour tout le monde. On était loin de Québec solidaire. Mais quand même pas tant que ça sur l'essentiel.
Les groupes et les gens qui ont qualifiés cet événement de droite, ne sont, au fond, que trop loin à gauche pour pouvoir juger clairement de la situation. Même le centre leur est inconnu.
Et oké, admettons que c’était de l’extrême-droite. On fait quoi? Il ne faut plus leur parler? Il faut les laisser dans leur coin? Je crois au contraire que ce sont dans les échanges (même musclés) qu’on en arrive à se comprendre. Et à faire comprendre à l’autre notre point de vue. Et c’est comme ça que prennent sources les pistes de solutions.
Pour celles et ceux qui tiennent à bâillonner les autres. De gauche comme de droite. Vos jugement simplistes font de vous les vrais dangereux. Et je me tiendrai toujours du côté de l’opprimé.
P.S.: Pour l'auteur de cet article du JdeM (Sac de Chip) (niaisage)
Les gens ne sont pas prêts à croire n'importe quoi. C'est très insultant comme propos. Vous auriez dû laisser vos préjugés à la porte, en tant que 'bon' journaliste. Blâmez plutôt la société Québécoise sous le régime libéral qui laisse ses citoyens se faire couper la parole par des menaces de violence.
Si les citoyens cherchent à prendre leur société en main, c'est qu'ils n'ont plus confiance en leurs dirigeants. Et il est là le vrai problème. Et les citoyens, ici, ont tout à fait raison de vouloir se lever et de prendre le pouvoir entre ses mains. Votre texte réducteur n'aide que le parti libéral à maintenir tranquillement sa main mise sur le Québec.
Dites-vous simplement que si des citoyens ressentent le besoin de se rassembler et même de créer des milices pour protéger leurs concitoyens. Ce n'est que parce qu'il y a une sapré lacune à ce niveau chez nos dirigeants.
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NOTES DE L'AUTEUR :
- Les Antifa? Ce ne sont pas de vrais Antifa. J’ai du respect pour les vrais Antifa. À moins que le mouvement ait à ce point changé, qu’ils s’en prend maintenant aux familles et aux personnes âgées dans les manifs?? Qu’il menace de mort des gens normaux qui veulent discuter de solutions à apporter à un régime corrompu qui les fait souffrir. On ne sait jamais…
- La meute: Un groupe salit par les médias mais qui n'a rien d'extrême, ni de raciste. Même qu'ils iront au bat pour le Québec si le Québec en a besoin.
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