Québec
Nos politiciens québécois devront-ils faire des excuses auprès de Marine Le Pen ?
Par | Le 25/04/2017 | Dans Politique internationale | Commentaires (0)
À moins de 15 jours du 2e tour à l'élection présidentielle en France durant lequel Marine Le Pen pourrait bien devenir la Présidente de la République française, il est temps de faire le bilan sur l'accueil déplorable que lui réserva en 2016 la caste politique lors de son voyage en sol québécois et canadien.
En mars 2016, en visite au Québec, les principaux partis politiques la boudèrent avec mépris. Alors que Marine Le Pen passait la semaine au Canada, dans le cadre de la visite de la Commission du commerce international du Parlement européen dont elle est membre, la majorité des politiciens québécois refusèrent de la rencontrer : Philippe Couillard, François Legault, Pierre Karl Péladeau.
Le député péquiste Bernard Drainville eut l'outrecuidance de dire : « Elle devrait débarquer de l'avion et rembarquer illico, retourner chez elle ». Bien qu'il admette que ses idéologies soient opposées aux siennes, Amir Khadir s'est dit prêt pour sa part à s'asseoir avec la présidente du Front national, ajoutant : « Comprenez-moi bien, c'est par humanisme que je me suis offert » (SIC!).
Hymne au Québec, interprété par le ténor Richard Verreau. Les paroles sont de Guy Dupuis et la musique de Oscar OʼBrien
Par | Le 21/04/2017 | Dans Politique québécoise | Commentaires (1)
Message de Marie-Hélène Morot-Sir — Je me permets de rappeler à votre souvenir que déjà au mois d’août 2010, Monsieur Gilles Bousquet avait suggéré lors d’un de ses articles intitulé "Pour un hymne national" le chant très enlevé, très stimulant, chanté, par Richard Verreau "Terre française d’Amérique", ainsi que les paroles de Guy Dupuis (musique de Oscar OʼBrien). Tous ces chants peuvent sans doute permettre de peser le pour, le contre et de voir celui qui est le plus stimulant, ou celui qui peut amener le plus large consensus.
Discours de la Reine Elizabeth II lors du centenaire des 72 résolutions du 10 octobre 1864, Fondement de la Confédération
Par | Le 21/04/2017 | Dans Biographie | Commentaires (1)
La reine Elizabeth II fête aujourd'hui ses 91 ans. Comme tous les ans, l'anniversaire de Sa Majesté a été salué par 41 salves de coups de canon à Hyde Park et 62 à la Tour de Londres. Née le 21 avril 1926, la reine a l'habitude de fêter son anniversaire en deux temps: en privé le jour J, puis lors d'une cérémonie officielle au mois de juin, selon une tradition séculaire destinée à échapper aux caprices de la météo.
Si Elizabeth II se fait un peu plus rare, il n'est pas question pour elle d'abandonner sa charge, s'accordent l'ensemble des spécialistes royaux. Fidèle à son « serment du Cap », proféré à l'occasion de son 21e anniversaire, elle consacrera sa vie, « qu'elle soit longue ou brève », au service de ses sujets. Cette endurance contribue à sa popularité aujourd'hui au zénith. La souveraine, qui a toujours pris soin de se tenir éloignée des affaires politiques, s'affirme même comme l'un des derniers facteurs de cohésion dans un Royaume-Uni miné par les régionalismes et profondément divisé depuis le vote pour le Brexit.
À l'occasion de l'anniversaire de la reine Elizabeth II, nous reproduisons le discours qu'elle prononça à l'Hotel du Parlement le 10 octobre 1964. Le seul discours de la monarchie qui mérite d’être reconnu au Québec. Mais ils l’ont bloqué au Canada, selon Réal Brabant.
La visite de la reine Élisabeth II à Québec et le « samedi de la matraque », en 1964
Par | Le 20/04/2017 | Dans Monarchie | Commentaires (0)
Luc Nicole-Labrie — Le duc et la duchesse de Cambridge (dixit William et Kate) étaient en visite au Canada en 2011. Présents lors des événements soulignant la fête du Canada à Ottawa (rapporté par cyberpresse.ca). Ce voyage constituait un premier voyage officiel à l'étranger pour le jeune couple marié et il était assuré, comme à chaque passage de la royauté au Canada, que des manifestations soient organisées par différentes tendances antimonarchistes, surtout au Québec, pour souligner cet événement. Faut-il rappeler qu'une de ces visites s'est soldée par l'une des manifestations les plus célèbres de la seconde moitié du XXe siècle au Québec.
L'année 1964 marque le quatrième voyage officiel au Canada pour la jeune reine Élisabeth II, alors âgée de 38 ans (fait à noter que l'orthographe anglaise Élizabeth est officiellement utilisée au Canada).
Le rapatriement de 1982 : trahison et fin d’un mythe, par Gilbert Paquette
Par | Le 18/04/2017 | Dans Constitution | Commentaires (2)
Le 17 avril 1982, il y a 35 ans, entrait en vigueur une Constitution canadienne, amendant le BNA act de 1867, rapatriée de Londres par le Gouvernement canadien sans l’accord du Québec. Cette trahison à l’égard du peuple québécois rompait un engagement solennel de Pierre Elliot Trudeau au référendum de 1980. Dénoncée régulièrement depuis par des résolutions unanimes de tous les partis représentés à l’Assemblée Nationale du Québec, cette acte unilatéral du Canada anglais met fin définitivement au mythe tenace à l’effet que le Canada de 1867 aurait été un « pacte entre deux nations ».
Dans les derniers jours de la campagne référendaire de 1980, le 14 mai 1980 au Centre Paul Sauvé à Montréal, Le premier ministre canadien Pierre-Elliot Trudeau, au nom de ses collègues du Québec au parlement fédéral, est venu dire aux québécois : « Nous voulons du changement, nous mettons nos sièges en jeu pour avoir du changement ». Donc ce « non » au référendum de 1980 allait vouloir dire un « oui » aux changements espérés par les Québécois.
Le drapeau de la République islamique du Pakistan a flotté à l’Assemblée nationale alors qu'elle est dénudée de son fleurdelisé
Par | Le 13/04/2017 | Dans Politique québécoise | Commentaires (0)
Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) déplore que la tour centrale de l’Assemblée nationale soit dénudée du drapeau québécois depuis le 5 février dernier, comme nous l’apprend l’article du Soleil paru le 12 avril dernier. Il nous apparaît inacceptable que le fleurdelisé ne flotte pas en cet endroit hautement symbolique, soit au cœur de l’État québécois, pour une si longue période de temps. En foi de quoi, le MNQ exhorte les autorités en place à rectifier la situation dans les plus brefs délais.
De son côté, l’Assemblée rapporte que le mécanisme permettant de hisser le fleurdelisé serait brisé et qu’en raison des travaux de construction du pavillon d’accueil, il serait impossible de pouvoir réparer ledit mât avant l’été 2017. En attendant, on a placé le drapeau sur une autre tour de l’Assemblée.
Le drapeau de la République islamique du Pakistan a flotté aujourd'hui sur une tour de l'hôtel du Parlement, à Québec
Par | Le 11/04/2017 | Dans Droits de la personne | Commentaires (0)
Le drapeau de la République islamique du Pakistan a flotté aujourd'hui sur une tour de l'hôtel du Parlement, à Québec. Le président de l'assemblée nationale, Jacques Chagnon, a ouvert les débats en disant, à 14h : "Et j'ai également le plaisir de souligner la présence du consul général de la République islamique du Pakistan à Montréal, M. Muhammad Aamer, à l'occasion de sa visite de prise de poste". Comment d'un côté le gouvernement du Québec peut-il faire honneur à un État qui entretient des relations aussi ambigües avec le terrorisme et qui tolère pernicieusement la maltraitance et le meurtre des femmes à travers le crime d'honneur, alors que de l'autre côté il insulte de plein fouet son propre peuple en hissant au sommet de son parlement l'étendard islamique du Pakistan ? Quel est donc l'objectif du gouvernement Couillard, sinon celui de provoquer la colère dans la population québécoise ?
La rébellion, la déclaration d'indépendance et la république du Bas-Canada
Par | Le 05/04/2017 | Dans Constitution | Commentaires (0)
La République du Bas-Canada fut une république éphémère autoproclamée dans la foulée des rébellions de 1837-1838 et qui correspond actuellement à la partie méridionale du Québec. La déconfiture de la Rébellion n'a jamais permis l'établissement réel de cet État.
Colonie britannique depuis 1763, la province de Québec fut séparée en deux colonies distinctes en 1791 : la Province du Bas-Canada, principalement peuplée par des descendants français et la Province du Haut-Canada, principalement peuplée de colons britanniques et de loyalistes américains ayant fui la révolution. Chaque entité étant dotée d'une assemblée élue.
Les francophones, qui sont majoritaires au Bas-Canada, ont l'espoir de pouvoir prendre en main les décisions importantes. Toutefois, de graves mécontentements émergent rapidement car l'assemblée est réduite à un rôle esthétique, tous les pouvoirs importants étant concentrés entre les mains d'un gouverneur nommé par Londres, lequel comprend mal les intérêts du peuple du Bas-Canada qui sont souvent opposés à ceux des Britanniques.