Histoire du Canada dans le Nouvel ordre mondial de 1867 à 1993
Par | Le 28/12/2017 | Commentaires (0)
Eric Granger vous montre dans cette émission comment le Canada est, dès sa création, au service de l'Empire britannique maintenant appelé le « Nouvel ordre mondial ». Voyez qui sont les hommes, les institutions et les groupes secrets qui ont façonné le cours de l'histoire canadienne. Voyez aussi comment Mackenzie King est le premier politicien canadien à avoir ouvertement fait la promotion du « Nouvel ordre mondial » lors de son long règne comme premier ministre du Canada.
Pearson et Trudeau ont été, tour à tour, recrutés et formés par une élite mondialiste qui fomente la création d’un gouvernement mondial depuis des générations. Ces deux protagonistes du Nouvel ordre mondial ont tous les deux eu une éducation mondialiste soit à Oxford, à Harvard ou à la London School of Economics, et ont fait progresser de façon politique le calendrier de l’establishment international.
Entre 1984 et 1993, le gouvernement de Brian Mulroney signe deux accords de libre-échange afin d'enclencher définitivement le processus d'intégration de l'Amérique du Nord, c'est-à-dire la fusion du Canada, des États-Unis et du Mexique en une Union nord-américaine. Ces actions politiques ont été commandées par une élite mondialiste qui cherche à unifier toutes les nations sous l'autorité d'un gouvernement mondial incarné par les Nations-Unies.
Voyez comment le Canada est un participant actif dans la création d'un Nouvel ordre mondial dominé par une élite mondialiste qui travaille à ce projet depuis longtemps.
Eric Granger montre que, dès la fondation du Canada, l'establishment canadien était constitué majoritairement de membres en règle d'une société secrète internationale fondé par Cecil Rhodes. Une société secrète qui avait justement comme objectif d'éliminer graduellement le concept de souveraineté nationale afin de créer ce qu'ils ont appelé eux-mêmes le Nouvel ordre mondial. Une histoire condensée qui résulte d'une recherche étendue.
À propos du Nouvel ordre mondial
Le Nouvel ordre mondial est un concept géopolitique de l'immédiat après-guerre froide. La formule « nouvel ordre mondial » est parfois mentionnée par son acronyme NOM (ou NWO en anglais). L'expression désigne alors l'alignement idéologique et politique des gouvernements et organismes mondiaux vers une certaine unipolarité, incarnée par les États-Unis. Depuis lors, elle est réemployée dans d'autres contextes où il est diversement question de consolider une gouvernance mondiale (en matière financière ou environnementale, par exemple). Étant donné l'échelle envisagée et la complexité des problématiques, une gouvernance mondiale pose la question de la démocratie. En effet, dans un tel cas, les dirigeants sont éloignés géographiquement et la technicité des sujets rendent la discussion difficile. De plus, l'usage de la désinformation en démocratie sépare encore plus les dirigeants des dirigés et suscite parfois une méfiance généralisée à l'égard des dirigeants.
Certains partisans de ce concept vont jusqu'à faire valoir que celui-ci tend à transformer progressivement les pays démocratiques en des régimes ipso facto totalitaires de par la prise de contrôle de l'économie mondiale par les élites dirigeantes, notamment de la finance, avec le soutien de la franc-maçonnerie.
The New World Order (« Le Nouvel Ordre Mondial » en anglais) est le titre d'un livre du romancier et journaliste H. G. Wells (1866 - 1946) publié en 1940 qui traite de l'établissement d'un gouvernement mondial unique. Son livre est en grande partie consacré à répondre au manifeste que Clarence Streit a publié en 1939 et intitulé Union Now dans lequel Streit appelle à la fondation immédiate d'un gouvernement mondial unique (one world government) à la suite de l'échec de la Société des Nations. Sur le dollar est inscrit « Novus Ordo Seclorum » (qui a pu être traduit en Nouvel Ordre du Monde).
Utilisée lors d'un discours prononcé au Congrès des États-Unis le 11 septembre 1990 par le président George H. W. Bush, l'expression « nouvel ordre mondial » s'inscrit dans la lignée des formules exprimant l'idée de nouveauté dans la diplomatie américaine, après la « nouvelle donne » de 1932 et la « nouvelle frontière » de 1960.
« Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment exceptionnel et extraordinaire. La crise dans le golfe Persique, malgré sa gravité, offre une occasion rare pour s’orienter vers une période historique de coopération. De cette période difficile, notre cinquième objectif, un nouvel ordre mondial, peut voir le jour : une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix. »
— Discours du président américain George H. W. Bush au Congrès le 11 septembre 1990.
Dans les relations internationales des années 1990 et 2000, les tenants de la thèse de l'« empire global » considèrent que l'emploi de cette expression par les politiques témoigne d'une volonté d'expansion de tout ce qui définissait schématiquement le modèle américain pendant la guerre froide : la démocratie et l'économie de marché. L'expression est reprise par certains altermondialistes et anticapitalistes pour dénoncer la mondialisation économique, qui serait dominée par la « pensée unique » libérale.
Les tenants de la « théorie de l'empire global » considèrent les événements politico-économiques internationaux survenus depuis 1989 comme témoins de la transition de l'humanité vers un « empire global », qui dans un premier temps correspondrait à un ordre mondial polarisé autour d'une seule puissance : les États-Unis. Cette théorie est soutenue par le philosophe Francis Fukuyama et des plans géostratégiques ont été développés dans ce sens par le politologue Zbigniew Brzeziński, conseiller à la sécurité nationale du président américain Jimmy Carter.
Pour maintenir leur hégémonie et devancer la prééminence de rivaux comme la Chine, la Russie ou le Japon, Brzezinski estime que les États-Unis devront s'allier avec l'Europe pour dominer l'Eurasie en cooptant ou en contrôlant ses élites. Pour cela, les États-Unis ont besoin d'un partenaire européen, mais comme l'Europe est trop divisée, Brzezinski est partisan d'une coopération étroite entre les trois pays d'envergure mondiale d'Europe : le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne. La suprématie sur l'Eurasie est stratégique parce qu'elle contient les 3⁄4 des ressources naturelles en matière d'énergie et représente 60 % du PIB mondial4 et le contrôle de l'Asie centrale est un des principaux objectifs. Par ailleurs, il explique qu'il n'est pas possible d'arriver à un consensus international, sauf dans le cas de la « perception d'une menace extérieure directe et massive », ce qui fait penser aux rhétoriques alarmistes telles que la guerre contre le terrorisme et le réchauffement climatique.
Depuis le discours de George H. Bush, l'expression « Nouvel ordre mondial » est régulièrement reprise dans des contextes divers, pour désigner toute réforme de la gouvernance internationale. Par exemple, avec la crise financière mondiale débutant en 2007 et la crise alimentaire, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso parle de « nouvel ordre mondial » pour désigner un besoin de coopération internationale afin de résoudre ces problèmes. Selon Dominique de Villepin, nous avons besoin d'une gouvernance mondiale pour régler les problèmes d'environnement.
Le politologue Jean-Yves Camus souligne que le Front national utilise l'expression mais que « le concept de Nouvel Ordre Mondial n’est pas, dans son acception frontiste, celui que George H.W. Bush employait en 1990 et que le projet de Zbigniew Brzezinski érigeait en horizon indépassable. Il s’agit encore, dans la mentalité frontiste, d’une opposition de principe à la configuration du monde issue du rapport de forces né en 1945. L’expression n’est pas dépourvue de relents de revanche sur la justice des vainqueurs qui reste une vieille lune des droites extrêmes ».
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