Politique québécoise
Déclaration d'indépendance : Le Québec est un pays depuis 1968, en fait et en droit
Par | Le 22/07/2017 | Dans Constitution | Commentaires (0)
Jean-François Dubois nous fait part, dans une vidéo récente, d'un extrait de la Commission parlementaires du 16 décembre 1982. À ce moment, Fernand Lalonde, leader parlementaire de l'opposition officielle, avait eu la sagesse de soulever une question importante en commission parlementaire. Voici ce qui s'était débattu durant cette journée [1] :
M. Lalonde : « M. le Président, si vous m'accordez 30 secondes, vous savez que la Loi sur la Législature actuelle prévoit une Assemblée nationale de 110 députés seulement. Alors, il y en a peut-être 22 qui siègent illégalement ». M. Guay répond : « 12 » (car il avait commis une erreur verbale). M. Lalonde dit : « 12 qui siègent illégalement, y compris le député de Viger, membre de cette commission. Alors, cet article 1 aura pour effet de corriger »... Le Président : « Dois-je comprendre que je dois rayer le nom du député de Viger comme membre de la commission? » M. Lalonde: « Non, non. Consentement pour qu'il reste ».
Colloque : Rassemblement pour le bien commun et l’intérêt supérieur du Québec
Par | Le 16/07/2017 | Dans Événements | Commentaires (0)
Le Mouvement républicain du Québec a organisé un premier colloque samedi le 17 juin 2017 à Saint-Lazare, près de Montréal. Nous avons reçu dix personnalités issues de différents horizons : André Pitre (producteur et commentateur socio-politique), Jean-Louis Pérez-Martel (ingénieur en contrôle de qualité, secteur aéronautique et conférencier), Alexandre Cormier-Denis (président de Horizon Québec Actuel), Stéphane Blais (fondateur et vice-président du Mouvement intégrité Québec), Jean-Jacques Nantel (auteur et géopoliticien), Me Claude Laferrière (double médaillé du Gouverneur général du Canada), Daniel St-Hilaire (entraîneur olympique, ex-candidat du Bloc québécois), Gilles Noël (chef du Parti unité nationale) et Richard Le Hir (avocat, auteur et homme politique).
Quelles différences y a-t-il entre un pays, un état, une nation et une patrie ?
Par | Le 11/07/2017 | Dans Politique internationale | Commentaires (0)
Un pays est un territoire habité, constituant une entité géographique et humaine. Il est caractérisé par une ou plusieurs langues à l'oral et à l'écrit utilisées par les habitants du pays.
Le sens le plus courant est aujourd'hui celui d'État ou État souverain. Toutefois, « pays » est moins précis et plus neutre qu’« État » et permet de désigner des espaces géographiques aux statuts très divers. Tous les pays reconnus suivent les standards internationaux en termes de symboles nationaux tels les drapeaux et de droits politiques telle la citoyenneté. Il y a, en 2013, 195 pays reconnus par l'Organisation des Nations unies. D'autres pays ne sont pas à l'ONU, pour des raisons politiques, par exemple Taïwan.
Un pays est une désignation géographique, une nation désigne le peuple tandis qu'un État désigne les institutions fonctionnant sur un territoire. Certains pays sont des États-nations, par exemple la France ; une nation en particulier est alors dominante. D'autres États, tels la Chine, l'Espagne, la Belgique, le Canada ou le Royaume-Uni rassemblent plusieurs nations, ou une partie d'une population formant elle-même une nation.
Pourquoi la corruption institutionnalisée et le saccage organisé au Québec ont abouti à un régime de démocratie totalitaire
Par | Le 04/07/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
Allocution de Jean-Louis Pérez-Martel lors du colloque du Mouvement républicain du Québec. Samedi le 17 juin 2017 — Afin de bien saisir le commencement de la corruption institutionnalisée au Québec, il faut retenir deux événements ayant marqué cet état d’infractions par ceux qui trafiquent de leur autorité ou de ceux qui cherchent à les corrompre. Ces deux événements sont le vol du Référendum de 1995 et l’« exécution parlementaire » du Patriote Yves Michaud [surnommé le « Robin des banques » d'après ses actions comme président fondateur du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC)] ayant eu lieu le 14 décembre 2000 par la motion de blâme adoptée à l’unanimité et sans débat par l’Assemblée nationale du Québec. [1]
Deux des principaux imposteurs de la politique Lucien Bouchard [2] et Jean Charest, (ex-ministres du Parti Conservateur du Canada, des mercenaires politiques et transfuges) [3] vont entrer en connivence pour que le deuxième référendum sur l’indépendance du Québec de 1995 soit un échec pour le camp du OUI. Concernant l’« assassinat » civico-politique d’Yves Michaud (il voulait briguer l'investiture du Parti Québécois dans la circonscription de Mercier), alors ce sont ces deux mêmes mercenaires de la politique qui vont être les grands exécuteurs.
Allocution de Monsieur Richard Le Hir lors du colloque du Mouvement républicain du Québec. Samedi le 17 juin 2017
Par | Le 03/07/2017 | Dans Événements | Commentaires (0)
Un mot tout d’abord pour remercier les organisateurs de leur invitation à participer à ce colloque. Je ne m’attendais évidemment pas à la controverse que sa tenue a suscité, ni à me faire étiqueter par Le Devoir, du fait de ma participation, « porte-étendard » de l’extrême-droite, mais le manque de rigueur et de professionnalisme du Devoir s’est retourné contre lui lorsqu’il a été obligé de publier un rectificatif avec ses excuses à la suite de la mise en demeure que je lui ai signifié immédiatement après avoir pris connaissance de l’article de sa journaliste Lisa-Marie Gervais et de ma photo qui l’illustrait.
Quand on sait à quel point les médias répugnent à reconnaître leurs erreurs en raison de la perte de crédibilité qui en résulte, on mesure tout le chemin que Le Devoir a dû parcourir pour s’y résigner, de même que tout l’intérêt et la valeur de ces excuses. La nouvelle de ma mise en demeure et de la réponse du Devoir s’est propagée à la vitesse d’une traînée de poudre dans les salles de presse au Québec et au Canada, et elle va avoir pour effet un regain général de prudence dans l’utilisation d’amalgames diffamatoires par les médias dont nous allons tous profiter. Comme quoi le proverbe n’a pas tort lorsqu’il énonce qu’« à quelque chose malheur est bon ».
Le Québec pourrait-il devenir un territoire non incorporé des États-Unis avec un statut de commonwealth comme l’est Porto Rico ?
Par | Le 01/07/2017 | Dans Constitution | Commentaires (0)
Le Québec pourrait-il devenir un territoire non incorporé des États-Unis avec un statut de commonwealth comme l'est Porto Rico ? Ceci est une question légitime que l'on est en droit de se poser. Il s'agit d'une hypothèse de travail qui demande réflexion, et une autre façon d'ouvrir le débat et la discussion. Quels seraient les avantages et les désavantages pour le Québec à devenir un territoire non incorporé des États-Unis ?
Comme l'explique très bien Me Claude Laferrière : "Le modèle américain pourrait s’avérer utile et inspirant dans le cas d’un référendum victorieux sur la souveraineté du Québec mais aussi et surtout dans le cadre d’une négociation tripartite avec le reste du Canada et les États-Unis qui devraient y participer en raison de l’inclusion du territoire du Québec dans le système de défense nucléaire et conventionnel de l’Amérique du Nord. Quelle serait l’implication et la participation d’un État souverain du Québec avec ses partenaires, un territoire sans forces armées (armée de terre, marine et aviation)?". Et qu'adviendrait-il dans le cas d'une séparation unilatérale du Québec du reste du Canada ? N'aurions nous pas l'obligation de nous associer à un partenaire politique de poids, pouvant assurer la défense de notre nation ?
Claude Laferrière — Le Xe amendement de la Constitution des États-Unis: le principe d'une réforme ou d'une négociation
Par | Le 01/07/2017 | Dans Constitution | Commentaires (0)
[Me Claude Laferrière] — Le Xe amendement a introduit un nouveau paradigme dans l'Amérique révolutionnaire en 1791. Ainsi, le pouvoir et les compétences du gouvernement central, nommément le Congrès et le président, dans un modèle fédéral lui sont conférés par l'ensemble des États souverains sous réserve des compétences dévolues à l'État central par la Constitution. La compétence résiduaire non dévolue par la Constitution appartient à chacun des États souverains. Tel est le sens du Xe amendement.
Dans le schème canadien, le partage des compétences est fixé depuis 1867, conformément à l'Acte de l'Amérique du Nord britannique qui est une loi du Parlement de Westminster. La compétence résiduaire appartient à l'État central comme nous allons le démontrer. Autrement dit, ce qui n'est pas dévolu aux provinces, ni à l'État fédéral revient donc à ce dernier. L'on peut toutefois, amendement la Constitution depuis le rapatriement de 1982, conformément au Canada Act qui est aussi une loi du Parlement de Westminster.
Les État généraux sur la réforme des institutions démocratiques au Québec
Par | Le 25/06/2017 | Dans Démocratie | Commentaires (0)
[Un article écrit par Francis Berthelot] — Le Gouvernement du Québec a ouvert, en 2002, un grand chantier visant à revoir et réformer les institutions démocratiques au Québec. Cette initiative a été en partie le résultat de la volonté du premier ministre Bernard Landry d’entamer une réflexion sur les moyens qui pourraient être mis de l’avant pour donner plus de pouvoir aux citoyens et citoyennes. Cette volonté s’est cristallisée en la production du document de réflexion populaire Le pouvoir aux citoyens et aux citoyennes (Charbonneau, 2002) qui, pour sa part, a fourni des pistes d’investigation au Comité directeur des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques.
Ce Comité directeur eut le mandat de recueillir, via une vaste consultation populaire, les opinions et les attentes des citoyens et citoyennes du Québec vis-à-vis de leurs institutions démocratiques. Voilà le point de départ : comme « la démocratie n’est aujourd’hui, nulle part un processus achevé » (Breton, 2006 : 15), la stabilité et l’efficacité dont semble jouir le système politique québécois ne signifient pas nécessairement qu’il est exempt de toute critique visant son amélioration. Bien au contraire, on constate que plusieurs interrogations – concernant par exemple la place des jeunes et des femmes en politique, des limites de la démocratie uniquement représentative ou de la participation des nations autochtones dans le processus de gouvernance de l’État – subsistent dans les débats traitant de la perception des Québécois vis-à-vis de leur place dans le processus démocratique de leur province ou de leur région.