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La Première ministre britannique s'est rendue chez la reine Elizabeth II pour lui annoncer la dissolution du parlement
Par | Le 04/05/2017 | Dans Monarchie | Commentaires (0)
La Première ministre britannique Theresa May s'est rendue mercredi après-midi chez la reine Elizabeth II, au palais de Buckingham, pour l'informer de la dissolution du Parlement, qui sera renouvelé lors des législatives qu'elle a convoquées le 8 juin.
La Première britannique a souhaité organiser le vote anticipé dans un souci de stabilité et d'unité en vue des deux années de négociations à venir sur le Brexit. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a d’ailleurs considéré en avril que « les réelles négociations politiques sur l’article 50 avec le Royaume-Uni débuter[aie]nt après les élections prévues pour le 8 juin ».
La session parlementaire s'est officiellement close mardi soir minuit mais les 650 députés sortants ont en fait été mis en congé dès la fin de la semaine dernière.
La nouvelle assemblée, issue du scrutin du 8 juin, se réunira le 13 juin pour élire son président. La session parlementaire n'ouvrira que le 19 juin avec la cérémonie fastueuse du "Discours de la reine", au cours de laquelle Elizabeth II lira le programme du nouveau gouvernement issu des élections.
Publié par Louis Even en janvier 1939. « Qui sont les vrais Maîtres du Monde? » [1/2]
Par | Le 04/05/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
[Louis Even, janvier 1939] — Le système bancaire actuel est pur banditisme, quiconque s’est donné la peine d’étudier la question (la création de crédit-monnaie-dette par les banques et le contrôle absolu de l’intermédiaire d’échange par les banques), n’en peut douter. Mais c’est un banditisme légalisé c’est-à-dire qu’en conduisant ce racket au profit d’une petite clique d’individus sur le dos du public, les banques restent dans les limites de leur charte, c’est la « patente » accordée par le gouvernement souverain à une machine qui saigne et tue l’humanité.
Dès les premiers siècles de notre ère, on trouve des parasites, tenant des comptoirs pour prêter l’argent et, par l’usure, mettre le grappin sur toute la circulation monétaire des pays où ils opèrent. Ils ne s’installent pas n’importe où.
On les chercherait en vain dans les pays où il n’y a rien à rafler, pas plus que vous ne voyez le banquier accompagner le premier groupe de colons qui s’enfonce dans les bois du nord québécois. Par exemple, lorsque l’empire romain est prospère; ils reçoivent les hommages et le fruit du travail des producteurs des plaines de Lombardie. L’Angleterre sort plus tard de la barbarie et ses marins rapportent de leurs expéditions les richesses du monde. Nos prêteurs d’argent ont le flair juste et ils colonisent à leur façon une rue de Londres restée célèbre dans le domaine de la finance internationale sous le nom de Rue des Lombards (Lombard Street).
Banque du Canada — Pierre Elliott Trudeau et la Grande Trahison de 1974
Par | Le 04/05/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
DÉPOSSESSION DU CANADA [Poste de veille] — En 1974, Pierre Elliott Trudeau a délégué la souveraineté monétaire du Canada à un groupe de banquiers privés internationaux. Entre la création de la Banque centrale du Canada, en 1938, et l'année 1974, le gouvernement canadien empruntait à sa propre banque centrale — une banque publique. La dette était virtuellement sans intérêt, puisque le gouvernement est propriétaire de la banque. Mais depuis 1974, le Canada emprunte auprès de banquiers privés internationaux. Cette année-là, le Comité de Bâle a été créé par les gouverneurs des banques centrales du « groupe des Dix » (G10).
La loi Rothschild — La Banque du Canada accomplit mal sa fonction
Par | Le 03/05/2017 | Dans Économie | Commentaires (0)
« Parce que l'argent donne droit aux produits de tout le monde, il ne peut être justifiablement émis par un individu ou des compagnies privées. Ce serait s'attribuer le droit de disposer des produits des autres. Il faut pourtant bien que l'argent nouveau commence quelque part... L'argent nouveau, les augmentations du volume monétaire ne peuvent venir d'autre source que de la société elle-même, par l'intermédiaire d'un organisme établi pour accomplir cette fonction au nom de la société. » — Louis Even
Cet organisme pourrait très bien être la Banque du Canada, la banque centrale du pays; il suffit de lui en donner l'ordre. La Banque du Canada a été créée en 1934 par une loi du gouvernement canadien. Depuis 1938, le gouvernement canadien détient 100% du capital-action de la Banque du Canada. De tous les pays du G-8, c'est la seule banque centrale qui n'appartient pas à des intérêts privés.
La Loi de la Banque du Canada est révisée à tous les dix ans, sa dernière version remonte au 16 décembre 2014. On peut y lire un résumé de ses fonctions dans son préambule :
« Il est opportun d’instituer une banque centrale pour réglementer le crédit et la monnaie dans l’intérêt de la vie économique de la nation, pour contrôler et protéger la valeur de la monnaie nationale sur les marchés internationaux, pour atténuer, autant que possible par l’action monétaire, les fluctuations du niveau général de la production, du commerce, des prix et de l’emploi, et de façon générale pour favoriser la prospérité économique et financière du Canada ».
Nos politiciens québécois devront-ils faire des excuses auprès de Marine Le Pen ?
Par | Le 25/04/2017 | Dans Politique internationale | Commentaires (0)
À moins de 15 jours du 2e tour à l'élection présidentielle en France durant lequel Marine Le Pen pourrait bien devenir la Présidente de la République française, il est temps de faire le bilan sur l'accueil déplorable que lui réserva en 2016 la caste politique lors de son voyage en sol québécois et canadien.
En mars 2016, en visite au Québec, les principaux partis politiques la boudèrent avec mépris. Alors que Marine Le Pen passait la semaine au Canada, dans le cadre de la visite de la Commission du commerce international du Parlement européen dont elle est membre, la majorité des politiciens québécois refusèrent de la rencontrer : Philippe Couillard, François Legault, Pierre Karl Péladeau.
Le député péquiste Bernard Drainville eut l'outrecuidance de dire : « Elle devrait débarquer de l'avion et rembarquer illico, retourner chez elle ». Bien qu'il admette que ses idéologies soient opposées aux siennes, Amir Khadir s'est dit prêt pour sa part à s'asseoir avec la présidente du Front national, ajoutant : « Comprenez-moi bien, c'est par humanisme que je me suis offert » (SIC!).
Les Nations Unies élisent l'Arabie Saoudite à la Commission des droits des femmes
Par | Le 24/04/2017 | Dans Droits de la personne | Commentaires (0)
"C’est comme nommer un pyromane chef des pompiers". L’Arabie Saoudite a été élue comme État membre de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies.
L’Arabie Saoudite va occuper un siège à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW). C’est l’organisation UN Watch qui l’a révélé samedi 22 avril : le royaume rigoriste a été élu pour la période 2018-2022 parmi les 45 États siégeant à la CSW, présenté par l’ONU comme « le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes ».
Au sein de cette Commission l’Arabie Saoudite, où les femmes n’ont pas le droit de conduite une voiture ou de voyager à l’étranger sans gardien mâle, pourra ainsi contribuer « à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes ». D’après le site américain The Hill, l’élection de l’Arabie Saoudite à la Commission des droits des femmes aurait eu lieu dans le plus grand secret lors d’un conseil économique et social de l’ONU.
Hymne au Québec, interprété par le ténor Richard Verreau. Les paroles sont de Guy Dupuis et la musique de Oscar OʼBrien
Par | Le 21/04/2017 | Dans Politique québécoise | Commentaires (1)
Message de Marie-Hélène Morot-Sir — Je me permets de rappeler à votre souvenir que déjà au mois d’août 2010, Monsieur Gilles Bousquet avait suggéré lors d’un de ses articles intitulé "Pour un hymne national" le chant très enlevé, très stimulant, chanté, par Richard Verreau "Terre française d’Amérique", ainsi que les paroles de Guy Dupuis (musique de Oscar OʼBrien). Tous ces chants peuvent sans doute permettre de peser le pour, le contre et de voir celui qui est le plus stimulant, ou celui qui peut amener le plus large consensus.
Discours de la Reine Elizabeth II lors du centenaire des 72 résolutions du 10 octobre 1864, Fondement de la Confédération
Par | Le 21/04/2017 | Dans Biographie | Commentaires (1)
La reine Elizabeth II fête aujourd'hui ses 91 ans. Comme tous les ans, l'anniversaire de Sa Majesté a été salué par 41 salves de coups de canon à Hyde Park et 62 à la Tour de Londres. Née le 21 avril 1926, la reine a l'habitude de fêter son anniversaire en deux temps: en privé le jour J, puis lors d'une cérémonie officielle au mois de juin, selon une tradition séculaire destinée à échapper aux caprices de la météo.
Si Elizabeth II se fait un peu plus rare, il n'est pas question pour elle d'abandonner sa charge, s'accordent l'ensemble des spécialistes royaux. Fidèle à son « serment du Cap », proféré à l'occasion de son 21e anniversaire, elle consacrera sa vie, « qu'elle soit longue ou brève », au service de ses sujets. Cette endurance contribue à sa popularité aujourd'hui au zénith. La souveraine, qui a toujours pris soin de se tenir éloignée des affaires politiques, s'affirme même comme l'un des derniers facteurs de cohésion dans un Royaume-Uni miné par les régionalismes et profondément divisé depuis le vote pour le Brexit.
À l'occasion de l'anniversaire de la reine Elizabeth II, nous reproduisons le discours qu'elle prononça à l'Hotel du Parlement le 10 octobre 1964. Le seul discours de la monarchie qui mérite d’être reconnu au Québec. Mais ils l’ont bloqué au Canada, selon Réal Brabant.