Le Prince Arthur Louis Pagan Nieves reçoit le titre de membre honoraire au sein du Mouvement républicain du Québec
Par | Le 10/01/2018 | Commentaires (0)
Le Prince Arthur Louis Pagan Nieves a reçu et accepté le titre de membre honoraire au sein de l'organisation socio-politique du Mouvement républicain du Québec, en tant que chef de la Maison de Homestead établie à La Massana, dans la Principauté d'Andorre. Infirmier de vol (RN restricted) dans l'Armée de l'air américaine, celui-ci a fait des études en ingénierie aérospatiale à l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT). Il passe de 4 à 6 mois à La Massana en Andorre et de 4 à 6 mois à Miami, aux États-Unis. Le Prince Arthur Louis Pagan Nieves a reçu un certificat honorifique.
L'Histoire de la maison de Homestead
En tant que dépositaire du titre de la Maison de Homestead, le Prince Arthur Louis Pagan Nieves est fier de poursuivre la tradition établie par son grand-père de 6e génération, Lord Arthur Henry Nieves en 1865.
Son but et sa vision étaient la préservation de l'héraldique et de la monarchie, ainsi que la protection de notre environnement naturel. Dans le même temps, le prince précise qu'il n'est pas le prince d'Andorre comme beaucoup l'ont pensé. Il ne s'agit pas d'une famille royale de sang bleu et elle ne revendique pas l'Andorre comme son propre territoire.
La Maison de Homestead a été établie sur un terrain de 16 acres qui a été acheté par Lord Arthur Henry Nieves à La Massana, Principauté d'Andorre. Après des années de service à la communauté de La Massana, Lord Arthur reçut le titre honorifique de « prince honorifique », un titre qui a été conservé au fil des ans dans les traditions familiales. Le grand-père maternel décédé, Don Rafael Nieves, est décédé en 1980, et peu de temps après, le titre a été accordé au prince actuel.
En tant que résidence privée fondée sur les principes de la monarchie, la maison de ferme devint peut-être l'un des tout premiers micro-États territoriaux de l'époque.
Une résidence diplomatique honorifique
En dehors des responsabilités de la monarchie territoriale, depuis juin 1865, La tradition familiale a été celle du service et du dévouement à la communauté ainsi que la préservation de la généalogie, l'héraldique médiévale et la principauté. Au cours de l'été 1990, la Maison de Homestead a été rétablie en tant que résidence diplomatique honorifique dans le but de représenter la principauté d'Andorre aux États-Unis. L'ordre officiel du statut diplomatique a été reçu en vertu de la sentence du tribunal après un transfert d'investiture et de titre à Son Altesse Territoriale le Prince Arthur Louis Pagan Nieves.
Quelques détails importants sur le titre et le statut diplomatique : en tant que détenteurs de titres territoriaux, aucun salaire ni aucun soutien financier d'Andorre n'est perçu. La Maison de Homestead n'est pas et elle ne prétend pas être princes et princesses d'Andorre. Ils sont les détenteurs du titre représentant la Maison de Homestead, qui a été établie en Andorre. La Maison de Homestead soutient la Ligue internationale des micronations.
À propos de la principauté d'Andorre
L'Andorre, en forme longue la principauté d'Andorre, en catalan Andorra et Principat d’Andorra, est un État d'Europe du Sud et, selon certaines définitions, de l'Ouest. Bordée par l'Espagne et la France (donc enclavée dans l'Union européenne), sa localisation dans le massif des Pyrénées en fait un État principalement constitué de montagnes élevées. Il s'agit d'un des plus petits États souverains d'Europe, avec une superficie de 468 km2 et une population estimée à 85 458 habitants en 2014. Établie à 1 023 mètres au-dessus du niveau de la mer, Andorre-la-Vieille, sa capitale, est la plus haute d'Europe. La langue officielle est le catalan, la monnaie officielle l'euro. La devise de l'Andorre est « Virtus Unita Fortior », et son drapeau est constitué de trois bandes verticales bleue, jaune et rouge, la bande jaune étant plaquée de l'écusson andorran. L'hymne national est El Gran Carlemany.
La principauté, dont la création remonte à 780 sous le règne de Charlemagne, est régie par un système unique, le paréage de 1278 et 1288. Ce contrat de droit féodal concède le trône andorran à deux coprinces, l'évêque catalan d'Urgell et le chef d'État français. Longtemps ignorée mais très attrayante, l'Andorre est sortie de son isolement au XXe siècle, durant lequel elle a profité de son cadre naturel exceptionnel et a utilisé un système fiscal avantageux pour devenir une grande destination touristique, accueillant près de dix millions de visiteurs chaque année. Si la principauté est réputée aujourd'hui pour ses pistes de ski et ses faibles taxes, elle est aussi souvent considérée comme un paradis fiscal. Elle est membre des Nations unies depuis 1993, du Conseil de l'Europe mais pas de l'Union européenne.
Le nom Andorra, attesté dès 839, désignait alors uniquement la paroisse nommée aujourd'hui Andorre-la-Vieille (Andorra la Vella). Ce toponyme viendrait du basque Ameturra, signifiant « Dix sources », composé des mots hamar (« dix ») et iturri (« sources »), en référence aux dix affluents que la rivière Valira recevait sur le territoire de la paroisse d’Andorre-la-Vieille.
D'autres théories suggèrent comme origine andurrial (« terre couverte d'arbustes » en basque-navarrais), ou bien un antique Anorra (basé sur le basque ur, « eau »), ou encore l'origine celtique Andor/Andoer (lieu abrité) ou même l'arabe al-Darra (« la forêt »).
On peut voir aussi une relation entre le nom Andorra et celui des tribus d'Andosins (grec : Andosinoï) qu'Hannibal, selon le grec Polybe, aurait soumises dans ces vallées, après avoir franchi l'Èbre au iie siècle av. J.-C.
Selon une légende du XIe siècle, Charlemagne aurait accordé une charte aux Andorrans pour les récompenser de leurs combats contre les Maures. « Le grand Charlemagne, mon père, des Arabes me délivra. » C'est par ces mots que débute l'hymne andorran.
Le contrôle du territoire passa aux comtes d'Urgell puis à l’évêque du diocèse d'Urgell, en partage avec la famille de Caboet, puis l’héritage passa aux vicomtes de Castellbó, puis aux comtes de Foix. Les deux coseigneurs (laïc et ecclésiastique) s’affrontèrent souvent à propos de leurs droits sur les vallées d’Andorre.
En 1278, le conflit fut résolu par la signature d'un traité instaurant la souveraineté partagée (paréage) de l’Andorre entre le comte de Foix et l’évêque d'Urgell, en Catalogne. Cela donna à la petite principauté son territoire et sa forme politique.
Les années passant, les comtes de Foix devinrent comtes de Foix-Béarn puis rois de Navarre et Henri III de Navarre hérita de la couronne de France puis devint Henri IV. Un édit établit le roi de France et l’évêque d’Urgell comme coprinces de l’Andorre en 1607.
Au cours de la période 1812-1814, l'Empire français annexa la Catalogne espagnole, la divisa en quatre, puis trois départements (Sègre, Ter, Montserrat et Bouches-de-l'Èbre, réunis en 1813 au sein des Bouches-de-l'Èbre-Montserrat). L’Andorre fut en même temps annexée et brièvement rattachée au district de Puigcerdà (département de Sègre) avant de retrouver son autonomie.
Le 6 juillet 1934, le Russe Boris Skossyreff se proclama roi du gouvernement d’Andorre sous le nom de Boris Ier. Le 14 juillet, un groupe de la guardia civil dirigé par le marquis Silva de Balboa, entra en Andorre, l'arrêta pour l'expédier vers Barcelone, plus tard vers Madrid pour être expulsé vers le Portugal.
Étant donné son relatif isolement, l’Andorre est longtemps restée en marge de l’histoire européenne. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle sut préserver sa neutralité, rendue précaire par la proximité de voisins aux régimes autoritaires. Sans que cela ait été une politique délibérée, l'Andorre servit de lieu de passage et de plaque tournante à un grand nombre de fugitifs et d'évadés. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont probablement transité par la principauté entre 1940 et 1945 : militaires polonais, Français désireux de rejoindre les forces armées des généraux Giraud et de Gaulle en Afrique du Nord, aviateurs alliés abattus (britanniques, canadiens, américains, polonais, etc.) et, enfin, Juifs fuyant les persécutions nazies et du régime de Vichy. En 1945, il s'agira alors de nazis ou de collaborateurs français cherchant refuge en Espagne.
Un grand nombre de passeurs et d'hôteliers andorrans ont contribué à ces transits, malgré la présence d'agents secrets et d'espions de tous bords (Allemands, Français de Vichy, franquistes). Les réseaux d'évasion britanniques, polonais, français et américains ont pu discrètement mener à bien leurs missions.
Dans les années 1950, le pays a commencé à attirer les visiteurs. Depuis, son tourisme prospère, ainsi que le développement de ses moyens d’accès et d’hébergement, qui sortent le pays de son anonymat.
Le 25 septembre 1958, l’Andorre met fin à l'état de guerre avec l’Allemagne en cours depuis 1914 en reconnaissant qu'elle n'avait pas été invitée à participer à la conférence de la paix après la Première Guerre mondiale et par conséquent qu'elle n'avait pas signé le Traité de Versailles.
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